Il est indéniable que l’intégration de l’enseignement de l’informatique dans le système éducatif tunisien a été avantageuse. En effet, cette décision a réduit le phénomène de fracture numérique dans le pays ; en plus une aisance dans l’emploi de l’outil informatique est décelée surtout au niveau de la préparation des projets dans divers disciplines. Cependant, certains problèmes sont à signaler à savoir : L’évolution exorbitante dans le domaine informatique impose une mise à jour périodique de nos manuels scolaires et ce fait est loin d’arranger le service des programmes du ministère de l’éducation surtout que nous disposons actuellement d’au moins 18 manuels scolaires relatifs à la discipline informatique. La maintenance et le renouvellement du matériel informatique représente un lourd fardeau que ce soit pour l’enseignant, pour l’administration et pour le ministère de l’éducation. Des techniciens de laboratoire d’informatiques sont à prévoir mais le ministère reste sourd à ces nouvelles exigences pour des raisons budgétaires L’absence de l’enseignement de l’informatique en 1re et en 2e année n’est pas encore résolue : la principale cause de ce silence est le côté matériel (recrutement de nouveaux enseignants et création de laboratoires supplémentaires). La section Sciences de l’informatique est menacée. Nous remettons en cause essentiellement l’orientation à la fin de la première année où la section Technologie de l’informatique n’est pas considérée comme une section scientifique, ce qui explique la qualité moyenne des élèves qui choisissent cette branche, en plus la discontinuité de la formation des étudiants de cette section dans les universités pose un très grand problème.